« Les images en Communs » (5/5). Avec Dominic Gagnon & Marie-Pier Boucher

MERCREDI 25 MAI À 17H.

Pour cette cinquième séance du séminaire, et la première en présentiel, nous sommes heureux d’accueillir le cinéaste québécois Dominic Gagnon et la chercheuse Marie-Pier Boucher pour une rencontre autour du prochain film de Dominic Gagnon, de la vie dans l’espace et dans des environnements extrêmes, de l’apensanteur, de la science fiction documentaire, mais aussi du confinement.
La rencontre se tiendra dans la salle de projection de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis à 17h, le 25 mai prochain.

 

 

Né en 1974 au Québec, Dominic Gagnon est le réalisateur depuis 1996 d’une vingtaine de courts et de longs métrages.À partir de 2009 et Rip In Pieces in America, il développe un dispositif qu’il a baptisé lui-même « saved footage ». Pour le dire en quelques mots, il s’agit du montage de vidéos non-virales récupérées essentiellement sur YouTube en ciblant un sujet précis. »Saved », tant pour le caractère extrêmement marginal de ces vidéos que pour le fait, comme il l’explique fréquemment, que leur sauvegarde est en partie motivée par la forte probabilité de leur suppression par l’hébergeur. Avec Of the North, sorti en 2015, Dominic Gagnon a entamé un cycle consacré à l’imaginaire des points cardinaux qui a trouvé un récent prolongement en Going South et Big in China.

 

 

Marie-Pier Boucher est professeure adjointe en théorie des médias à l’Institut de la communication, de la culture, de l’information et de la technologie de l’Université de Toronto. Avant de rejoindre l’Université de Toronto, elle a été chercheuse postdoctorale Mellon au Center for Art, Science and Technology + Program in Science, Technology and Society du MIT. Ses recherches portent sur la conception d’habitats permettant de maintenir la vie dans des environnements extrêmes. Elle travaille actuellement sur un projet de livre qui étudie la relation entre la santé, la conception architecturale et l’activité perceptive dans une série d’environnements extrêmes (physiques et symboliques) afin d’examiner comment les changements de direction et d’orientation induits par la lévitation et la microgravité peuvent informer la conception d’habitats terrestres. Elle travaille également sur un projet-cadre, Interplanetary Habitation : The Earth, the Moon, Mars and the City, qui étudie l’avenir socio-technique de la vie planétaire en relation avec les préoccupations croissantes en matière de santé et de biotechnologie, de mobilité et d’intelligence artificielle.